A pied dans Grasse

09/04/2007

Circuit 5

Filed under: Uncategorized — ol @ 14:53

Ce circuit nous emmène dans des quartiers différents du quartier Rothschild, base des quatre premiers. Il nous fait avaler une dénivelée d’environ 150 mètres, et nous fait principalement explorer une partie du quartier de la Courrade.

Ce quartier n’est indiqué sur aucun plan ni carte de Grasse, et seuls ses habitants savent qu’il s’appelle ainsi. Pour certains, c’est le nom du torrent qui passe dans le creux du vallon, et dévale depuis le haut du boulevard Louis Barthou, pour passer ensuite le long de la gare routière, puis sous le viaduc Eiffel, et s’appeler en fait le Riou Blanquet. Pour d’autres, ce nom de quartier évoque les fortes pentes et le fait que les maisons elles-mêmes s’y accrochent comme elles peuvent. Comme nous le dit une vieille habitante de l’endroit, “J’ai prévenu mes voisins: s’ils me voient descendre la pente avec ma maison, qu’ils sachent que je ne fais que passer!”

Sur l’avenue Riou Blanquet, une glycine spectaculaire, et deux beaux arbres, pin parasol et palmier, datant du jardin d’Alice de Rothschild (1).
Les alentours de la traverse des Jasmins viennent d’être nettoyés avec vigueur, mais ceux qui ont taillé les oliviers n’ont pas pris la peine de les débarrasser de leur lierre !
C’est le moment de l’année où les arbres de Judée sont les plus spectaculaires.
C’est d’autant plus étonnant de voir que les bancs leur tournent le dos, et ne servent qu’à contempler
les voitures qui passent.
Le trajet piéton vers le centre de Grasse n’est pas une sinécure, et nous aurons des exemples à ajouter au chapitre des trottoirs.
En contrebas sur la gauche, un endroit précédemment laissé à l’abandon vient d’être débarrassé des broussailles, mais là encore le lierre a été scrupuleusement respecté sur les arbres qu’il étouffe.
Sur le boulevard du 11 novembre, on a pensé aux piétons et à leur agrément (2).
En revanche, juste un peu plus haut, le seul itinéraire prévu pour continuer semble être de traverser deux fois le boulevard. Un passage pour les piétons sur la gauche, arrivant au “square pour les chiens”, serait le bienvenu (3).
Nous arrivons place de la Foux, et allons prendre à droite l’escalier Tressemanes. Trois marcheurs nous précèdent (4).
Dans le creux de l’épingle à cheveux de l’avenue Maréchal Juin, nous prenons un passage qui longe l’Hôtel des parfums et rejoint la traverse des lauriers.
Pourquoi avoir refait l’enduit de cette belle maison, et laissé dans cet état cette entrée, même si on n’y passe plus?
Dans la cour, derrière un portail lui aussi condamné, un superbe platane.
La traverse est d’abord bien aménagée et les bacs de végétation sont entretenus.
Mais juste après, ça se gâte… (5)
Nous arrivons sur le boulevard Charabot, au pied d’une superbe maison.
De l’autre côté du boulevard, commence le spectaculaire escalier Charabot et ses près de 200 marches (6).
Au départ il monte comme une échelle, et on a prévu des mains-courantes de chaque côté.
Plus haut, la végétation s’attaque aux marches.
… et la main-courante serait bien utile, surtout à la descente.
Nous arrivons au chemin des carrières, avec une belle vue sur le quartier de la Courrade.
Le chemin lui-même a une pente que la photo ne permet pas de voir (7).
Les immeubles d’en face sont-ils bien assis dans une pareille pente?
Voici l’escalier du Bérouard, encore un peu plus long que l’escalier Charabot. Le Bérouard serait le nom du quartier.
Une jolie entrée de villa: “où je coule mes heures claires”. Mais les poubelles sont omniprésentes.
En face, cette belle bastide a dû longtemps être la seule habitation du quartier.
Le chemin monte de plus en plus fort.
Dans le creux de la Courrade, les villas s’abritent dans la végétation
Cerisier et arbre de Judée.
Cerisier et pivoines.
Nous rejoignons le boulevard Louis Barthou, que nous prenons à droite (8).
Belle vue sur Grasse.
… et sur une ancienne maison au-dessus du chemin des carrières.
Dans le creux du vallon, quelques chênes-verts spectaculaires.
Depuis le boulevard, on domine quelques villas.
On les domine même de manière vertigineuse!
Une jolie entrée.
Et une autre.
Le boulevard descend en lacets, et nous montre des jardins au-dessus desquels nous passions à l’instant.
Une petite traverse coupe un lacet sur la gauche.
Une autre à droite, en impasse, est le seul moyen d’accès à plusieurs villas. Ses riverains l’entretiennent de manière exemplaire (9).
Voici l’entrée, malheureusement condamnée, de la belle bastide que nous observions tout-à-l’heure depuis le chemin des carrières.
Nous retrouvons le boulevard Charabot, que nous prenons à gauche sur quelques mètres pour rejoindre la traverse des oliviers (10).
Belle vue sur le quartier Rothschild.
La traverse des oliviers commence d’abord comme une traverse ordinaire.
Mais elle se transforme plus loin pour descendre une pente raide, en une série de lacets serrés, qui allongent le trajet mais réduisent la fatigue (11).
On rejoint sur la droite la traverse de la rocaille, venant aussi du boulevard Charabot.
On arrive enfin sur la traverse Tressemanes.
Une belle maison est ici à l’abandon, à deux pas de la place de la Foux, et dans une tranquillité totale.
Nous rejoignons la place de la Foux puis l’avenue du 11 novembre. Remarquons qu’ici les bancs sont tournés vers le paysage, ou doubles.
Vue sur l’incroyable végétation du vallon du Riou Blanquet. C’est un poumon pour la ville, malheureusement à peu près impossible d’accès.
Une offense pour la vue.
Ce mur attirera-t-il les tagueurs, ou la végétation? La deuxième solution serait préférable pour éviter de réfléchir la chaleur en pleine canicule.

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