A pied dans Grasse

17/03/2008

Circuit 7

Filed under: Uncategorized — ol @ 17:36

Ce circuit commence comme le circuit 4, par le quartier Rothschild et le chemin de la Corniche, ancien chemin du pavillon de theé d’Alice de Rothschil. Cependant, son but est de suivre d’est en ouest le canal du Foulon, qui offre une promenade facile et ombragée, avec de superbes échappées sur Grasse. Nous revenons par un itinéraire similaire à celui du circuit 5, à travers le quartier de la Courrade.

Montant par la traverse des Jasmins puis la traverse Victoria, nous rejoignons le chemin de la Coste d’Or supérieure puis le boulevard Bellevue. De là part le chemin de la Corniche (2).
Quelques maisons plus loin, la partie praticable aux voitures se termine (3). Mais les piétons peuvent continuer, en se faisant minces pour passer la barrière.
Le chemin serpente maintenant sous des ombrages agréables (4).
Nous rejoignons le Canal du Foulon, qui vers la droite donnerait le passage à un sentier de tout repos… s’il n’était pas depuis quelque temps devenu impraticable (5). Et pas de trace de la moindre tentative de le remettre en service…
Nous prenons donc à gauche.
Nous croisons bientôt le boulevard Kennedy. Le canal passe en siphon sous la route, puis ressort en face en restant caché sous une chape de ciment. (6). Le début est un peu malcommode, dominant la route sans garde-corps, mais bientôt cela devient un chemin de tout repos.
On arrive à un énorme réservoir accompagné de divers ouvrages massifs d’allure quasi militaire (8). Une grille supposée empêcher le passage (pourquoi ?) est en fait ouverte.
Le canal repart vers l’ouest, et il est facile à rejoindre.
Nous pouvons maintenant suivre le canal sans difficultés. C’est un trajet ombragé, avec de très belles échappées sur Grasse. Ce qui est un peu plus inquiétant, c’est l’état de la canalisation (9). On y voit des fuites parfois importantes, des réparations qui paraissent de fortune, la trace de chutes d’énormes pierres, et pas vraiment d’entretien soigneux et suivi.
Nous arrivons dans une partie plus civilisée, avec les inconvénients correspondants (10). Les mitoyens de la canalisation semblent la voir de plus en plus comme une gêne, la possibilité d’arriver chez eux “par derrière”, plutôt que comme un itinéraire agréable et pittoresque.
Nous voilà au bout de la partie praticable. La canalisation s’enfonce dans un siphon, qui ne ressort qu’en face (11), après avoir traversé le vallon de la Courrade et le boulevard Goerges Clemenceau. De là on pourrait rejoindre la cascade artificielle aménagée à l’extrémité du canal. La vue sur la vieille ville est superbe.
Un passage peu agréable sur la grande route (avenue Honoré Lions), puis nous rejoignons la rue des Carrières, et un peu plus loin le boulevard Louis Barthou.
Ces ruelles escarpées sont encombrées de voitures en stationnement, et ne sont même pas en sens unique. Il est vrai que stationnement et circulation dans des pentes pareilles sont des problèmes insolubles. En tout cas la descente est facile, aidée par une petite traverse encore plus escarpée que le reste, pour couper un virage (12). Nous aboutissons sur le boulevard Albert 1er (13).
Pour boucler la boucle, nous décidons de prendre à flanc de coteau ce boulevard Albert 1er, puis de descendre par les résidences du Roy René, dont on peut se demander comment on a donné l’autorisation qu’elles soient construites dans une pente pareille. Surprise au bas d’un mur, visible seulement pour les prétons curieux, un minuscule jardin de rocaille (14) extrêmement bien entretenu.

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